33 dysfonctionnements en 11 ans de gestion municipale
- David Pereira

- 1 nov.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 nov.
À l’approche des élections municipales de 2026, il est temps de faire le bilan de notre ville.
Après 11 ans de mandat de la même équipe, 33 dysfonctionnements majeurs ont été identifiés.
Le Raincy est-il encore sur la bonne trajectoire ?
Gouvernance : manque de transparence
Décisions majeures prises sans concertation.
Conseil municipal marqué par les divisions et un climat de tension.
Centralisation du pouvoir, empêchant tout débat constructif.
Communication municipale très soignée, mais peu d’écoute des habitants.
Absence de commissions de travail permettant à tous les élus de participer à la construction des projets.
Ce qui manque aujourd’hui :
Des commissions ouvertes à tous les élus.
La publication des contrats et décisions importantes.
De vraies concertations publiques avant chaque grand projet.
Un débat municipal apaisé et constructif.
Finances : alerte de la Cour des Comptes
Capacité d’autofinancement faible.
Recettes d’investissement limitées.
Risque de déséquilibre budgétaire en cas de nouvelles dépenses non financées.
Malgré une dette contenue, la pression fiscale reste élevée et les priorités d’investissement discutables.
Urbanisme : le dossier Valère Lefebvre
Dossier juridiquement non sécurisé.
Stationnement sous-dimensionné.
Manque de transparence sur contrats et garanties.
Choix du prestataire sans appel à projet concurrentiel.
Infrastructures : retard d’entretien
Voirie et trottoirs dégradés.
Équipements publics vieillissants.
Écoles abandonnées, pannes de chauffage récurrentes.
Toilettes publiques quasi toutes défectueuses.
Faible développement des mobilités douces.
Aucun projet pour séparer eaux pluviales et eaux usées.
Équipements sportifs dans un état déplorable.
Sécurité et propreté
Malgré les annonces, les effectifs de la police municipale n’ont pas augmenté de manière significative.
Les cambriolages et les actes de délinquance du quotidien inquiètent de plus en plus les habitants.
Plusieurs quartiers subissent des nuisances liées à la consommation de stupéfiants.
Certaines caméras de vidéoprotection sont hors service ou mal positionnées.
Propreté urbaine en recul : dépôts sauvages, corbeilles débordantes, espaces publics mal entretenus.
Vie locale
Peu d’événements fédérateurs.
Soutien limité aux associations.
Offre culturelle et sportive insuffisante.
Peu d’initiatives pour les jeunes et les seniors.
Pôle culturel : gouffre financier et retard
Prévu pour 10 M€, coût actuel proche de 30 M€.
Chantier lancé pour une inauguration en 2019 toujours inachevé, plus de six ans de retard.
Exemple de dérives budgétaires et de manque de maîtrise du calendrier.
Projet devenu symbole du déficit de transparence et de planification..
L’Ermitage : perte d’un espace naturel
Cession de la parcelle à l’hôpital, privant la ville d’un espace vert central.
Projets de logements sociaux sans visibilité sur le stationnement.
Décision révélant un manque de vision pour la préservation des espaces naturels.
Commerces : vitalité économique en berne
Nombreux locaux fermés, absence d’accompagnement municipal.
Dynamisme porté uniquement par les commerçants eux-mêmes.
Exemple : le local de “La Picorette” resté vide 18 mois, 2 200 € de loyer payés sans occupation.
Offres d’achat (30 000 €) refusées, bloquant la revitalisation du centre-ville.
Le bilan en chiffres
En onze ans de gestion municipale, 33 dysfonctionnements majeurs ont été identifiés dans tous les domaines de la vie communale :
Gouvernance (5) : manque de transparence, décisions centralisées, climat de tension.
Finances (3) : alertes de la Cour des comptes, faible autofinancement.
Urbanisme (4) : dérives dans le dossier Valère-Lefebvre et absence de vision.
Infrastructures (7) : voirie, écoles, équipements publics dégradés.
Sécurité et propreté (4) : effectifs insuffisants, insécurité croissante, dépôts sauvages.
Vie locale (4) : associations, jeunesse et seniors délaissés.
Pôle culturel (3) : retards, surcoûts, absence de maîtrise budgétaire.
Ermitage (2) : perte d’un espace vert stratégique.
Commerce (2) : centre-ville en déclin, locaux fermés.
Une ville à remettre sur de bons rails
Le Raincy a besoin :
de transparence dans les décisions publiques,
d’une concertation citoyenne réelle,
d’une vision stratégique pour les finances et l’urbanisme,
d’actions concrètes pour la propreté, la sécurité, la culture, le commerce et la qualité de vie.
C’est sur ces bases qu’un projet alternatif pourra se construire, pour que Le Raincy redevienne une ville à la hauteur de ses habitants.
























Faible développement des mobilités douces est un euphémisme. Nous sommes les avant dernier de Seine Saint Denis et parmi les pires villes de petite couronne pour les aménagements vélos https://www.barometre-velo.fr/2025/palmares/#10.37/48.875/2.4235 Rien n'a été fait c'est simple pour améliorer la cyclabilité, aucune piste cyclable sur la commune, nous sommes les seuls en Seine Saint Denis sur ce point . Il faut malgré tout noter que les ajouts de "dos d'ane/plateau récents sont à multiplier dans le futur et vont dans le bons sens pour ralentir les vitesses. Idem pour le changement de sens de l'allée de Gagny, qui a vraiment fonctionné.
Concernant le boulevard du Midi, la réouverture en double sens est à exclure. J'habite sur Nicolas Carnot et il existe des…