Le groupe Partageons Demain vous présente ses meilleurs vœux pour 2025 : une année que nous espérons heureuse et prospère pour chaque Raincéen.
Dès ce début d’année, le maire a poursuivi sa politique en transformant la traditionnelle galette des rois en réunions de quartier. Fidèles à notre engagement, nous avons participé à toutes les réunions de quartier organisées en décembre 2024 ainsi qu’aux partages de galettes de janvier 2025.
Nous vous proposons ici une synthèse des thèmes abordés, tout en décryptant les omissions, erreurs et approximations avancées.
Malheureusement, ces réunions ont mobilisé très peu d’habitants, une soixantaine en moyenne, malgré l’importance des sujets abordés.
Les Grands Projets : promesses coûteuses et incertitudes durables
Le Pôle culturel : 6 ans de retard et 250 % d’augmentation des coûts
Le maire a promis la livraison du Pôle culturel pour fin 2025, soit 6 ans après la date initiale, pour un coût de 25 millions d’euros.
Pourtant, le projet, annoncé à l’origine pour 10 millions, a déjà connu une explosion budgétaire de 15 millions d’euros. Malgré cette dérive, le maire affirme que les Raincéens ne supporteront aucun coût supplémentaire, grâce aux subventions régionales.
Or, cette affirmation est trompeuse : non seulement les fonds publics, régionaux ou locaux, restent financés par les citoyens mais en plus, ils ne représentent qu’un tiers du dépassement budgétaire initial.
Ces 15 millions auraient pu être investis dans la rénovation des infrastructures vieillissantes du Raincy, comme les écoles ou les équipements sportifs.
La parcelle Valère Lefebvre : un projet flou et controversé
Le projet prévoit un EHPAD de 84 lits, une résidence senior de 76 logements, une crèche de 15 berceaux, ainsi que 120 logements locatifs haut de gamme (logements incluant des services complémentaires). Cependant, plusieurs zones d’ombre subsistent :
Une méthode opaque : le maire a désigné l’acheteur sans publication officielle ni consultation. Aucune garantie contractuelle sur la réalisation du projet n’a été communiquée, pas même à sa majorité.
Un risque de nuisances : Les logements haut de gamme pourraient devenir des locations touristiques, à l’instar de la résidence Gambetta, où les Raincéens subissent déjà les désagréments liés à des allées et venues d’Airbnb.
Un déficit de stationnement : Avec seulement 142 places prévues, le projet ne couvre pas les besoins des habitants, salariés et visiteurs, estimés à 250 places.

Finances et infrastructures : une gestion trompeuse
Le maire se félicite de la réduction de la dette municipale. Toutefois, cet indicateur masque la réalité : un emprunt de 4,5 millions a été contracté pour financer le Pôle culturel, tandis que les infrastructures de la ville restent dans un état alarmant.
Nos écoles, en particulier, manquent d’investissements. Certaines classes ont été privées de chauffage pendant plusieurs jours cet hiver, et les normes de sécurité ne sont pas toujours respectées.

Sécurité et propreté : des annonces en décalage avec la réalité
En matière de sécurité, le maire a souligné l’arrivée de nouveaux agents, sans préciser qu’il s’agissait uniquement de remplacements. De plus, si les caméras de surveillance sont annoncées comme opérationnelles, les déclarations de la police nationale contredisent cette version.
Côté propreté, l’élagage limité des arbres cet été a entraîné un surplus de feuilles non ramassées, et le « plan neige » du maire a laissé les écoles et bâtiments publics sans déneigement, malgré ses exigences envers les citoyens à déneiger devant chez eux.
Aucun effort n’a été consenti sur le tri sélectif, notamment dans les écoles.
Commerce et transports : des bilans en trompe-l’œil
Le maire se réjouit de l’ouverture de 25 nouveaux commerces en 18 mois, mais omet de mentionner les plus de 50 fermetures sur la même période. Quant au métro au Raincy, il continue d’être présenté comme imminent, alors qu’aucun budget pour l’étude de faisabilité n’a encore été débloqué.
Les oubliés : les enfants du Raincy
Grands absents des discussions : nos enfants. Aucun mot sur les crèches, écoles ou activités périscolaires. Pourtant, ces structures souffrent d’un manque criant d’entretien et d’investissement.
Conclusion : des priorités à redéfinir
Cette série de réunions de quartier a mis en lumière une gestion municipale davantage tournée vers l’autosatisfaction que vers les besoins réels des Raincéens. À l’heure où les défis s’accumulent, il est urgent de revoir les priorités pour construire un avenir durable et inclusif pour notre ville.
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